Depuis quelques années, les néobanques ont participé à modifier le paysage bancaire en France et dans le monde entier. Ces nouveaux types de comptes en banque aux allures de simple application mobile ont forcé les banques classiques à s’adapter à la digitalisation des services. En 2019, ces néobanques devraient s’attaquer aux crédits à la consommation et grignoter encore un peu plus de parts de marché.
La première licence européenne pour les néobanques
À la fin de l’année 2018, la Lituanie a accordé la première licence bancaire à une néobanque. Quelles conséquences concrètes cela entraîne-t-il ? Cela permet tout simplement aux néobanques de proposer des crédits à la consommation partout en Europe. C’est donc une avancée considérable pour ces organismes qui ne sont souvent encore que des start-ups.
Avec une telle autorisation, les néo-banques vont pouvoir enrichir leur offre et emmener avec elle le crédit à la consommation au cœur de la révolution digitale qu’elles mènent déjà dans le monde de la banque depuis quelques années. Avant cela, il leur reste tout de même à convaincre les consommateurs de leur faire confiance.
Le crédit à la consommation reste une décision importante
Pour beaucoup de consommateurs, notamment en France, le crédit à la consommation reste une décision importante. Ils prennent donc le temps d’y réfléchir et de comparer les offres sur des plateformes comme Moneybanker.fr qui leur permettent d’avoir une vue globale et détaillée des différents coûts entraînés par chaque crédit. Cela leur permet, en plus de peser plus longuement leur décision, de trouver la meilleure offre possible sur le marché.
Le crédit à la consommation ne doit pas être pris à la légère et y souscrire vous engage à devoir rembourser une somme précise chaque mois. L’arrivée des néobanques sur le marché des crédits à la consommation inquiète donc certains observateurs qui craignent que la digitalisation d’un tel service le rende trop accessible, déresponsabilise les consommateurs et les empêchent de comparer les offres pour faire marcher la concurrence, contrairement à un comparateur en ligne.
La numérisation de l’argent suit son cours
Cette ascension fulgurante des néobanques accompagne une tendance générale qui va vers la numérisation de l’argent et la dématérialisation des moyens de paiement. Désormais, les achats, les virements et les crédits se font tous en ligne en quelques clics seulement. Les choses doivent donc aller vite et les anciens moyens de paiement n’ont plus la même valeur.
Ainsi, on a vu fleurir, dans certaines villes du monde, des distributeurs de cartes bancaires qui permettent ensuite de relier la carte au compte d’une néobanque et de payer avec en quelques minutes seulement. Évidemment, tout cela pose de nombreuses questions de sécurité, de surendettement, etc. auxquelles les néobanques devront impérativement répondre tôt ou tard.